La société Total E&P RDC, qui détenait auparavant 66,7% de la participation directe dans le bloc III, a indiqué qu’il ne poursuivrait plus dans le cadre du consortium l’exploitation du pétrole du Graben Albertine. En conséquence, la société Efora paiera sa quote-part des intérêts à terme liés aux coûts associés au bloc III et a la possibilité d’augmenter sa participation directe dans le bloc III à 42,5%.
« A la suite de ce retrait, la société Efora, Semliki Energy SARL (Société détenue à 100% par Divine Inspiration Group Proprietary Limited) et la Société Nationale des Hydrocarbures (Sonahydroc SA) se sont engagés pour la poursuivre du développement du bloc III et discuter des projets futurs », indique M. Matroos, PDG par intérim d’Efora.
Le bloc III Graben Albertine offre des nouvelles opportunités
La société Efora se réjouit d’obtenir une extension de licence pour le bloc III en RDC, jusqu’en juillet 2019, période au cours de laquelle les partenaires restants procéderont à un examen des données techniques afin de déterminer la zone qui fera l’objet du renouvellement de la licence. En vertu de la législation de la RDC, le renouvellement de la licence est subordonné à la renonciation à 50% de la superficie totale du bloc III. C’est ainsi, la zone à abandonner se situe en grande partie dans le parc national des Virunga.
« Nous avons interprété un grand nombre de prospects et d’opportunités dans le bloc III, dont 5 devraient comporter plusieurs cibles empilées qui pourraient être construites avec un seul forage. Efora considère que la probabilité de trouver des hydrocarbures est comparable à celle observée en Ouganda dans la partie est du lac Albert, où des découvertes commerciales à grande échelle ont été effectuées ces dernières années » indique un communiqué publié sur le site internet d’Efora Energy.
L’estimation des ressources récupérables non auditée résultant de l’évaluation interne d’Efora est égale à 800 MMbbl (estimation basse) et à 1 213 MMbbl (meilleure estimation). Efora reconnaît le défi que représente la logistique liée à la mobilisation d’équipements dans la zone et au forage d’un puits et s’engage activement dans la recherche d’une solution viable.
« Nous restons déterminés à aller de l’avant sur cette perspective prometteuse aux côtés de nos partenaires restants et nous continuerons d’évaluer notre position en ce qui concerne l’établissement d’un niveau d’exposition adapté à nos objectifs stratégiques » commente M. Matroos, PDG par intérim d’Efora.
Il faut noter qu’au départ, le contrat de partage de production entre la RDC et l’association SAC oil et la Cohydro estimait le coût de la 1ère phase du projet à 70.000.000 USD. Actuellement avec tous les avenants qui sont intervenus dans l’évolution et l’exécution dudit projet jusqu’au mois de Juin 2017, les dépenses du projet Pétrolier dans le bloc III sont estimés à 744 000 000 Rand soit un montant de 63 187 920 USD.
Visitor Rating: 5 Stars
Les commentaires sont fermés.