La Coalition pour la gouvernance des entreprises Publiques du secteur extractif (COGEP) invite le Président de la République à diligenter un audit de 17 transactions d’environ 1,3 milliards USD de la Gécamines, effectuées de 2010 à 2018.
Elle l’a fait savoir dans une lettre ouverte du 10 janvier, que Tsieleka a obtenue une copie.
“Nous suivons la gestion de la Gécamines depuis la création de la COGEP en 2018 et nous avons voulu nous saisir du scandale actuelle autour de la dette de 148 millions de dollars américains qu’elle aurait contractée auprès de Ventora pour partager avec vous la liste des participations et droits cédés par la Gécamines de 2010 à 2018”, souligne le courrier.
Par ailleurs la COGEP souligne que l’objectif de toutes ces cessions, qui représentent 1,3 milliards de dollars américains, était de relancer la production de la Gécamines, mais rien n’a changé sur le terrain.
“Malgré la cession de ses participations et droits dans plusieurs partenaires et donc de réserves importantes, l’augmentation de la production de la Gécamines n’a pas suivi. Elle est passée de 36.000 Tonnes de cuivre en 2013 à 8.570 Tonnes en 2018. Elle ne produit plus qu’un quart de ce qu’elle produisait, il y a cinq ans. Elle représentait en 2018 moins de 0,7% de la production du cuivre du pays”, indique le COGEP.
Dans son courrier, cette ONG souhaite que le Chef de l’Etat puisse étendre cet audit à d’autres entreprises du portefeuille de l’Etat, notamment la MIBA, la SODIMICO et la SOKIMO.
M@Valery
[…] actifs des sociétés minières d’Etat ont été bradé. Il s’agit surtout de ceux de la Gécamines, évalués à plus d’un milliards USD. Les actifs de l’autre société d’Etat, la Sokimo ont […]