Dans un communiqué parvenu à la rédaction de Tsieleka ce mardi 24 août, l’Inspecteur Générale des Finances (IGF), Jules Alingete a lancé les inspecteurs financiers dans une mission de contrôle à la Banque Centrale du Congo (BCC) sur toute l’étendue du territoire national.
Jules Alingete, Inspecteur général des finances veut se rassurer de l’utilisation des ressources mobilisées par la BCC et les opérations de placement de bons du trésor, les recettes et les dépenses réalisées pour compte du trésor public…
« Contrôler les ressources financières de la Banque centrale du Congo, l’utilisation des ressources mobilisées par la Banque centrale du Congo, y compris au regard des budgets annuels votés par le conseil d’administration de la banque, s’assurer de l’effectivité de la surveillance des intermédiaires financiers, contrôler les opérations de placement de bons du trésor, contrôler les engagements de la Banque centrale du Congo pour compte du trésor public, les garanties données ainsi que les crédits documentaires y afférents, s’assurer de la régularité de la gestion des opérations en faveur du trésor public, tant en recette qu’en dépenses » lit-on dans l’ordre de mission signée par l’IGF.
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Par ailleurs, cette mission est exécutée sous la coordination de l’inspecteur général des finances- ordonnateur, Iyeleza Kebe-Kenda, les inspecteurs généraux des finances Tshibangu Luamuela, chef de mission, Monsekwe Helendo, Luyela Musiewob, Mwarabu Mwemena, Miyakudi mayiza et Osomba wediko sont chargés d’une mission officielle auprès de la Banque centrale du Congo à Kinshasa et dans toutes les provinces ».
Cette mission qui a pour une durée de 30 jours à partir du 17 août, concerne » la période de janvier 2018 à ce jour et toutes les autorités civiles, militaires que de la police nationale sont priées de leur apporter concours pour le meilleur accomplissement de cette mission ».
L’IGF a dénoncé en début du mois en cours, la malversations financières dans les différents services manipulateurs des recettes de l’État annoncé avoir saisi la justice Congolaise pour que les auteurs de ces fait répondent de leurs actes. Il a en outre dénoncé le manque à gagner de plus de 5 milliards de dollars américains du trésor public dus aux exonérations fiscales non justifiées.
Pem