Au cours d’une interview accordée hier mercredi 02 février à notre rédaction, Jean Pierre Okenda, chercheur Senior et manager au sein de l’Institut de Gouvernance des Ressources Naturelles NRGI, une organisation de Droit Américain spécialisée sur la gouvernance des mines, pétroles et gaz, a jugé de dictateurs les méthodes et approche utilisées par Constant Mutamba.
Ce dernier confirme, dans une tribune, avoir constaté un manque à gagner, enregistré par le trésor public, de 100 milliards de dollars pour cause de fraude minière en RDC.
“On ne peut pas penser aujourd’hui qu’il n’y aurait des études, encore qu’il n’a pas donné des références, à partir des déclarations vraisemblables et pas du tout rationnelles. L’approche et la méthode utilisée par Mutamba sont directives quant aux estimations et au résultat”, a fait déclaré l’expert en Mines et ressources naturelles Jean Pierre Okenda.
Cependant, l’expert a souligné qu’il y a certes, un sérieux problème de contrôle d’opérations au niveau de la RDC et qu’il faut renforcer.
Par ailleurs, il a indiqué qu’un travail bien accompli dans les nouvelles réformes du code minier qui d’après lui, a enregistré de progression notables.
« Nous avons fait un travail important via le processus de révision du code minier pour intégrer autant que possible les standards en matière de contrôle et de transparence dans le secteur. Au jour d’aujourd’hui, Il y a une nette progression, par rapport à ça, et je crois que nous nous sommes alignés », a-t-il ajouté.
Enfin, Okanda reconnaît par ailleurs que le défis dans le domaine minier demeure actuellement la mise en œuvre des dispositions légales existantes.
Pem
