Dans ses conditions de reprise coopération avec la RDC, le Fonds Monétaire international a demandé à Kinshasa de publier tous les contrats miniers. Dans le viseur du FMI, la liste de ceux répertoriés dans le cadre de l’initiative pour transparence des industries extractives (ITIE). Une demande à laquelle l’administration Tshisekedi a donné une fin de non recevoir.
“Nous avons un désaccord avec les autorités, qui préfèrent publier les contrats récents, pas les anciens. Surtout les contrats signés sous l’ancien régime. Pour nous, il faut publier tous les contrats”, a déclaré Philippe Egoume, représentant du FMI à Kinshasa mardi 15 septembre à Kinshasa.
Le code minier en vigueur impose à l’Etat la transparence de la procédure de signature des différents contrats métaux. Selon les ONG, plusieurs actifs des sociétés minières d’Etat ont été bradé. Il s’agit surtout de ceux de la Gécamines, évalués à plus d’un milliards USD. Les actifs de l’autre société d’Etat, la Sokimo ont une valeur de 2,3 milliards USD, affirment les experts.
La transparence avant toute négociation
Pour le FMI, la transparence dans le secteur minier reste une priorité avant toute négociation d’un nouveau programme de facilité de crédit élargi. Et que les négociation n’ont pas encore démarré.
“Ces conditions sont données pour permettre au gouvernement de renforcer la performance. Et aussi donné un bon signal pour aller de l’avant”; a poursuivi le représentant du FMI.
Au terme de l’évaluation du programme intérimaire conclu en décembre 2019, le FMI fait un constat amère. La performance n’a pas été satisfaisante. La RDC est obligée de présenter un nouvelle image avant de signer l’entame des négociation pour un programme triennal.
PM