L’observatoire de la dépense publique ODEP, une structure de la société civile de contrôle citoyen a publié un rapport le week-end dernier. Dans son document, l’ONG dénonce la malversation financière au sein de Transport au Congo. Un établissement public créé en 2013.
En réaction à ce rapport, le Directeur Général ad intérim de Transco a, ce lundi 21 septembre qualifié ce rapport de monté de toutes pièces. Car ayant utilisé des moyens frauduleux pour obtenir des documents administratifs de Transco.
Sans contester le fond des documents présentés par l’Odep ni moins contredire leur véracité, le numéro un de Transco s’est limité à s’interroger sur la manière dont cette organisation de la société civile a pu obtenir toutes ces pièces.
« On a même pris des documents administratifs normaux avec annotations du directeur général, qui n’ont rien de malsain pour donner une certaine crédibilité au rapport. Je ne sais pas, ça c’est des crimes, on n’a pas reçu l’Odep. Il a mené des enquête où pour faire des telles affirmations ? », s’est il interrogé.
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Une situation financière difficile
Bongi Blackson reconnaît cependant la situation de crise des recettes que traverse son établissement qui, affirme-t-il, est à la base d’impaiement des agents et cadres Transco.
Selon lui, la pandémie de Coronavirus a pu avoir des impacts négatifs dans tous les secteurs de la vie économique notamment du transport. En outre, selon lui, ,plus ou moins 3000 agents Transco sont au service chaque jour et à leur poste.
Ceux qui sont sur la rue en train de revendiquer doivent d’abord être identifiés pour qu’on sache s’ils sont de Transco ou pas et en vertu de quel mandat et au nom de qui ils revendiquent sur la rue.
Ce rapport, conclut-il, a d’autre motivation et n’est pas l’œuvre de l’Odep. Quel est ce rapport qui appelle à la revendique populaire ?, qui appelle à ce qu’on arrête les gens ? C’est un rapport « satanique ».
Pem
