La Fédération des entreprises du Congo (FEC) dresse un diagnostic sombre de l’économie nationale et tire la sonnette d’alarme. Albert Yuma, président du patronat congolais a appelé les autorités congolaise à promouvoir des politiques cohérentes. L’appel a été lancé au cours de sa rentrée, jeudi à Kinshasa. Objectifs accompagner les opérateurs économiques et booster l’économie nationale.
La FEC fustige les comportements du gouvernement et de certaines administrations qui nuisent gravement à l’économie et l’industrie nationale. Le patronat pointe la récente mesure du ministre d’État en charge du Commerce extérieur. Celle, qui accorde la dérogation au ciment en provenance de la République du Congo. Une mesure, qui intervient au détriment des cimentiers locaux, privés du reste des exonérations leur accordées par le même gouvernement, dans le cadre du partenariat stratégique. Une attitude mal appréciée par la Fédération des entreprise du Congo.
“Cette mesure de Jean Lucien Bussa visant l’importation de 100.000 tonnes de ciment gris de Brazzaville déstabilise la cimenterie locale, qui a pourtant une capacité installée de production annuelle de 3,2 millions de tonnes, accroît la pauvreté et le chômage”, a fustigé Albert Yuma.
Selon la FEC, l’annulation des exonérations accordées aux entreprises éligibles au partenariat stratégique, une tendance fâcheuse à chercher le monopole à la Société nationale d’assurance (SONAS). Pourtant le secteur est libéralisé. Cela constitut des tracasseries à l’endroit de certains investisseurs.
Pour la Fec, ces mesures incohérentes du gouvernement sont préjudiciable aux opérateurs économiques du pays.
Albert Yuma, appelle le gouvernement à promouvoir un «protectionnisme intelligent» sans lequel l’essor de l’industrie locale sera toujours hypothétique.
Afi’du