Deux Kinois ont adressé ce 19 octobre, une lettre au Gouverneur de la ville de Kinshasa. Ils dénoncent le manque de transparence dans la gestion de la taxe de l’éclairage public.
A travers les factures d’électricité émises par la Société Nationale d’Electricité. Les congolais payent la taxe de l’éclairage public. “Cette taxe qui s’avère être une taxe provinciale au regard de l’ordonnance loi n0 18/004 du 13 mars 2018 fixant la nomenclature des impôts, droits, taxes et redevances de la province et de l’entité territoriale décentralisée ainsi que les modalités de leurs répartitions” affirment Alain Ikala et Chris Shamatsi initiateurs de cette correspondance.
“Un million de kinois payent 500 CDF par mois, au titre de taxe sur éclairage public, soit l’équivalent de 250.000 USD par mois au profit de la province…mais les artères de la ville sont littéralement dans le noir » peut-on lire dans cette correspondance.
Ces deux Kinois demandent au Gouverneur de la ville de Kinshasa, si le paiement mensuel de cette taxe ne permet-il pas l’installation et l’entretien des lampadaires publics. Ils exigent des explications Gouverneur sur l’affectation des recettes découlant de la perception de ladite taxe.
Alain Ikala et Chris Shamatsi suggèrent au Gouverneur d’engager des discussions avec des entreprises locales spécialisées dans la fabrication, installation et entretien des lampadaires solaires en les payant via les recettes de cette taxe.
Afi’du