Plus de 30 ans après sa faillite, DAIPN Lukelenge a repris effectivement ses activités depuis juillet 2019, grâce à un financement du Fonds de Promotion de l’Industrie, dans le cadre du programme des 100 jours d’urgence du chef de l’État. L’objectif de ce projet est de réduire la dépendance en fournissant à la population de Mbuji Mayi et ses environs, des poulets de chair et des œufs frais à des coûts à la portée de cette population majoritairement à faible revenu.
Après 14 mois d’activités, DAIPN Lukelenge a déjà écoulés sur les marchés de Mbuji-mayi, plus de 26 lots de poulets de chair, soit au moins 26.000 pièces au prix de 12.000 francs congolais.
Les consommateurs ne tarissent pas de satisfaction ni d’éloges pour ce projet qui leur permet de s’approvisionner à bas prix pour des produits qu’ils reconnaissent unanimement comme étant de bonne qualité.
« DAIPN Lukelennge a rendu à nos marmites et cuisines leurs lettres de noblesse. Ces poulets bio qui nous sont vendus au prix abordable de 12.000 francs congolais, contre 18.000 francs dépensés jadis pour s’offrir un poulet surgelé qui nous exposait à une série de maladies. Je suis surtout contente que les responsables du projet aient eu l’idée d’ouvrir des points de vente dans nos communes. Ça nous évite de parcourir de longues distances« , raconte une femme rencontrée dans un point de vente opérationnel dans la commune de Muya.
Cependant, autant la population se dit-elle satisfaite, autant elle regrette que l’offre demeure encore réduite. Et à la direction du DAIPN Lukelenge, dirigée par le sujet israélien Eden Tal, on est conscient de la forte demande sur place de Mbuji-Mayi.
« Malgré les difficultés d’approvisionnements en aliments rencontrées de temps en temps, le projet avance bien. Nous avons un programme rigoureux de vaccination. Les produits sont facilement écoulés. Il y a une forte demande des poules de chair ».