Le torchon brûle désormais entre le gouverneur Richard Muyej Mangez Mans et son adjointe Madame Fifi Masuka. Présenté comme l’un des meilleurs gouverneurs de la République Démocratique du Congo, cette image de réformateur a été sapée par celle qui est censée être sa plus proche collaboratrice.
A en croire un document qui circule sur la toile, dont une copie est parvenue à notre rédaction, portant sur un plaidoyer du numéro deux de l’exécutif de cette province, à l’intention de l’organe délibérant dans lequel Mme Masuka fait des révélations gravissimes sur la gestion qu’elle qualifie de matrimoniale, teintée du clientélisme, de concussion et du népotisme.
Selon Mme Fifi Masuka, son titulaire ne confie la quasi totalité des marchés publics à ses enfants qui assurent les différentes prestations de biens et services( de simples services généraux aux travaux de construction des routes, bâtiments et autres édifices).
Une gestion opaque
Elle se dit en outre victime d’exclusion de la gestion des affaires en accusant le gouverneur Richard Muyej d’être le seul gestionnaire de plus de 20 comptes bancaires où sont versées certaines taxes et redevances.
Ce document de 15 pages fait un sérieux réquisitoire de celui qui est appelé papa solution. Il lui est reproché d’avoir surfacturé les travaux du centre de négoce ainsi que celui de l’aéroport de Kolwezi. Les deux infrastructures coûteraient chacune au départ 16 millions USD chacune, affirme Fifi Masuka. Mais elles ont coûté 64 millions USD à la province, soit 32 millions USD par infrastructure.
Signalons par ailleurs, une autre révélation a fait l’effet d’une bombe dans ce que d’aucuns qualifient de dénonciations. Il s’agit en effet d’une dette de l’ordre de 40 millions USD contractée par Monsieur Muyej a l’insu et de son adjointe que de l’Assemblée provinciale.
Quid à savoir si de telles révélations vont susciter des enquêtes judiciaires vu la gravité des allégations. Wait and See.
Gloire Mayola
C’est la pratique des politiciens congolais, le clientélisme.
Qu’on laisse Muyej tranquille, si on doit éventrer le boa, personne en tout cas personne en rdc ne sortira indemne, sous entand nos politiques et décideurs.