Le rapport sur l’indice de la corruption 2020 publié, qui classe la RDC à la 170ème sur 179 pays par Transparency International, ne laisse pas indifférent le réseau panafricain de lutte contre la corruption. Pour son coordonnateur Jimmy Kande, le manque de volonté politique réelle de lutter contre la corruption serait à la base de cette situation.
« L’inaction du Président de la République dans des surfaces, qui relèvent de son ressort ont fragilisé la lutte Contre la corruption en cette deuxième année de son mandat. Les faits reprochés à l’Agence de Prévention de Lutte Contre la corruption (APLC) ne peuvent en aucun cas restés impunis ou sous l’indifférence totale du président de la république. Les mesures de grâce accordées aux DG de SOCOC (Société congolaise de construction) et OVD (Office des Voiries et drainages), ont contribué à enterrer les espoirs des Congolais de voir le Président Tshisekedi lutter efficacement contre la corruption », a martelé Jimmy Kande, coordonnateur de Unis.
Pour cette organisation de la société civile membre du « Congo n’est pas à vendre », la régression de la RDC sur l’indice de corruption de Transparency International soit de 161eme en 2018, 168eme en 2019 et 170ème en 2020 n’est qu’une conséquence logique de cette inaction.
Le réseau panafricain de lutte contre la corruption invite le président de la république Félix-Antoine Tshisekedi à réagir rapidement pour inverser cette tendance. Une décision qui permettrait de matérialiser ses discours de lutte anticorruption en acte, surtout en revenant sur ses décisions de mesures de grâce au DG de Sococ et OVD, procéder au changement des animateurs impliqués dans le scandale de l’APLC.
Olivier Masini
