Kinshasa: hausse de prix du transport en commun, à l’approche du recouvrement forcé des Taxes routières

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Photo: transport en commun à Kinshasa

A deux semaines du lancement du recouvrement forcé pour le contrôle de paiement des taxes routières le 2 avril prochain, le transport devient de plus en plus difficile à Kinshasa. 

Le phénomène demi-terrain refait surface dans les différentes artères de la capitale et cela à un coût financier énorme dans le vécu quotidien des Kinois et Kinoises. La course de 500 FC est passée à 1000 FC, celle de 1000 FC à 1500 FC. Ce, à la volonté des chauffeurs, violant ainsi la décision des autorités de la ville.

“Lundi prochain nous serons au Palais de la Nation pour voir le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi. Nous payons les taxes, vignettes et autres, mais nous n’avons pas de routes, pas de parking pour stationnement. Qu’est-ce que l’hôtel de ville fait avec l’argent que les chauffeurs payent chaque mois”, s’est indigné un chauffeur de taxi que Tsieleka.com a interrogé ce matin.

Et un client d’ajouter que la population est abandonnée à sa triste sort et où sont les autorités du pays pour trouver solution au calvaire de Kinois dans le secteur de transport en commun ou chaque chauffeur impose sa loi.

Plus de 23.000 véhicules sont concernés par le paiement de ces différentes taxes, indique ledit communiqué de l’hôtel de ville de Kinshasa.   

Olivier Masini

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