Dans le cadre du projet “profit-congo”, le comité d’orientation de la réforme des finances publiques (Coref) a clôturé ce vendredi 19 mars l’atelier d’évaluation du processus du budget participatif dans la ville de Kinshasa.
L’évaluation concerne la période 2018-2020. Pendant quatre jours, les délégués de 24 communes de la ville de Kinshasa, la société civile et les équipes locales du budget participatif ont analysé les questions de participation et de redevabilité tout au long du processus. Puis ressortir les performances et les défis. Motif de satisfaction pour Georges Tshionza Mata, assistant technique du Coref, qui s’est réjouit de l’implication de toutes les équipes au nom du coordonnateur empêché.
Le représentant du ministre provincial du budget, le bourgmestre adjoint de la commune de Selembao Chrispin Miyambi a salué la volonté politique du gouverneur de la ville de Kinshasa, qui a facilité la mise en œuvre du processus budget participatif.
Insuffisance des recettes
Dans la liste de recommandations les participants ont appelé à la mobilisation accrue des recettes pour la réussite totale du processus Budget Participatif. L’accent a été mis principalement sur le respect de la rétrocession de 40% des recettes d’intérêt commun dues aux entités territoriales décentralisées (ETD).
Ensuite, la population en tant que bénéficiaire doit s’impliquer davantage. D’où la question des campagnes de sensibilisation pour obtenir son engagement est revenue plusieurs fois dans les recommandations des participants.
Pour accroître la redevabilité, les participants ont recommandé aux responsables communautaires de publier régulièrement les statistiques des recettes recouvrées et des dépenses.
Arrivée à la fin, le projet “profit-congo” a été financé par la Banque mondiale, le Royaume Uni et la Belgique.
Valéry Bakutweni
