Après le déversement par la société KCC (Kamoto Copper Company) des quantités importantes d’acide sulfurique dans les rivières Dikulwe et Luilu, affluents du fleuve Congo, la filiale de Glencore tente de donner sa version de fait.
Dans un communiqué parvenu ce mercredi 7 à Tsieleka, KCC confirme l’incident intervenu le 16 mars pendant les travaux de maintenance aux alentours de 19 heures. L’acide provenait du parc de Stockage 1 et indique qu’il n’y a pas eu d’explosion.
“KCC est en mesure d’indiquer qu’il n’y a eu aucune incidence sur son personnel ou ses contractants. Un suivi a été effectué auprès des communautés pour les informer de l’incident”, souligne la filiale de Glencore.
Et d’ajouter, “nos agents communautaires n’ont enregistré aucune plainte ni préoccupations suite aux discussions tenues auprès des communautés environnantes. KCC continue de collaborer avec les autorités locales et les communautés environnantes.
Malgré ces assurances de l’opérateur minier, les organisations de la société civile réclament une enquête sérieuse. “Nous encourageons les enquêtes du gouvernement et rappelons que la priorité doit être accordée à la gestion des impacts de l’incident sur l’environnement et les populations”, a insisté Afrewatch une Ong spécialisée sur les questions minières.
Valéry Bakutweni