Dans un communiqué parvenu à Tsieleka, l’Association congolaise des Banques rappelle aux opérateurs du secteur des banques la mise en application de l’interdiction de retrait d’une somme égale ou supérieure à USD 10.000 en espèce ou par titre porteur dans les zones desservies par les financières.
L’ACB s’appui sur la loi n°04/016 du 19 juillet 2004 portant lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.
L’Association congolaise des banques revient egalement sur l’ instruction n°15 relative aux normes prudentielles en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et financement du terrorisme et l' »instruction 15 bis, modifiant n°3 du 11 septembre 2020 de la banque centrale du Congo relative au respect du seuil maximal de USD 10.000 ou de son équivalent en espèce ou par titre au porteur dans les zones desservies par les institutions financières.
Par ailleurs, « la dérogation pour paiement en espèce ne concerne que les zones non desservies par un établissement de crédit, une institution de microfinance, un agent bancaire ou un équipement mis en place par ces institutions, tels que les distributeurs automatiques des billets (DAB) ou les guichets automatiques des billets (GAB). Cette notion n’implique pas la distance séparant deux zones », lit-on dans le communiqué de l’Acb que tsieleka a pu consulter.
Pour l’Acb, ces mesures visent à rendre crédible le système financier qui fonctionne avec plusieurs monnaies vis-à-vis de ses correspondants bancaires et gouvernements étrangers.
Ainsi, elle invite tous les opérateurs du secteur à la stricte application des dispositions légales et réglementaires sus-évoquées.
Olivier Masini