Dans le cadre de nettoyage du fichier de paie des enseignants une mission d’audit a été diligentée au Kasaï Central. Arrivée ce dimanche 11 avril à Tshibala, situé à 180 km de Kananga l’équipe se dit victime des menaces de mort de la par ceux qui sont censés être contrôlés.
“Ils nous disent d’abandonner cette enquête sinon, nous allons mourir”. La déclaration a été faite devant l’ANR et du Sous Proved,”, précise un membre de la délégation à Tsieleka.
“Nous étions envoyés à Luiza (Kasaï central 2). Comme nous ne pouvons pas être partout, nous avons renvoyé les équipes locales de Secope. L’équipe envoyée sur l’axe MBOIE a procédé au monnayage de ce contrôle en exigeant 50000 FC, soit 150000 FC et voir même 200000 FC, … L’information nous est parvenue à Luiza, il fallait se déplacer à 100 Km de Luiza pour Tshibala afin de mener les enquêtes. Arrivés sur place, les gens pensent que nous sommes venus fermer les écoles non viable, ce qui est majoritaire ici. Nous avons suspendu l’équipe accusée de corruption et remplacé une nouvelle pour continuer le travail”, raconte-t-il.
Et d’ajouter, “en plus, en menant nos enquêtes, non seulement samedi 10 avril les jeunes sont venus avec des bâtons et les marchettes nous assiéger. Aujourd’hui, on nous demande de pardonner les corrompus et de stopper le travail de vérification, sinon nous allons mourir et la nouvelle équipe aussi”.
Cette équipe déployée par l’Etat congolais est composée des agents de secope et des syndicalistes, dont ceux de SYNIECO (Syndicat national des inspecteurs de l’enseignement au Congo).
L’enquête menée par le service de contrôle et de paie des enseignants consiste à élaguer les fictifs et réduire la masse salariale afin de faciliter la mise en œuvre de la gratuité de l’éducation de base. Une réforme du président de la République aujourd’hui en difficulté suite faible financement.
Tsieleka