Les agents de la société minière de Kilo moto (Sokimo) poursuivent leurs offensives contre Kibali Gold mines. Ils accusent leur partenaire de tirer profit de l’exploitation d’or au détriment de la société étatique. Ce, après signature des contrats peu favorable.
Pour obtenir gain de cause, une marche de protestation a été organisée ce mercredi à Watsa, situé dans le nord de la province de l’Ituri par le syndicat de la dite société. Objectif, obtenir la revisitation des différents contrats signés avec Kibali Gold, afin que Sokimo reprenne son rôle de contributeur au développement du pays.
“La société a répondu à un moment au problème de développement du pays. Cette société a construit des routes, des écoles, des hôpitaux et même l’administration du territoire a été construite par Sokimo. On voudrait seulement effacer les exploitants miniers au profit de Rando Gold”, a indiqué l’un des manifestants à Tsieleka.
Et d’ajouter, “Je demande au nouveau gouvernement de prendre ses responsabilités. Kibali Gold Mine ne participe pas au budget de l’Etat, alors que Sokimo le faisait bien à son temps. Elle donnait des moyens financiers au gouvernement. Nous demandons que les différents contrats soient revisités et que les agents soient payés ».
Toutefois, Kibali Gold et Sokimo sont devant la Justice. La société d’Etat veut accéder à ses créances de 1 113 800 USD. Le Président du Tribunal de commerce de Kinshasa Gombe a, par Ordonnance numéro 0281/2021 du 17 Avril 2021, autorisé la saisie conservatoire des comptes de la société Kibali Gold Mine (un partenariat entre Sokimo, Barrick et Anglogold Ashanti) pour rétablir la Sokimo dans ses droits.
Tsieleka
