En sa qualité du président en exercice de l’Union africaine, le Président de la République démocratique du Congo a jugé insuffisant les mécanismes financiers existants d’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris. Il l’a dit cour du sommet virtuel sur le climat des chefs d’Etat, organisé ce jeudi 22 avril à l’initiative du président américain.
“Le prix actuel du carbone forestier fixé à 5 dollars la tonne n’est ni équitable, ni réaliste. En outre, l’atteinte de la neutralité carbone ne pourra se matérialiser sans la prise en compte de la conservation et de la régénération des forêts. A cet effet, un prix juste du carbone forestier qui intègre les opportunités abandonnées devrait s’élever à au moins 100 dollars la tonne”, affirme-t-il.
Félix tshisekedi invite les chefs d’Etat à accélérer la mobilisation de ressources financières additionnelles et conséquentes pour atteindre les objectifs fixés par l’accord de Paris.
“A cet égard, je voudrais rappeler l’importance de l’engagement des pays développés à mobiliser 100 milliards de dollars par an à partir de 2020 et à le rehausser à l’horizon 2025”, a conclu Félix tshisekedi.
Valéry Bakutweni