Après la publication du rapport du collectif le “Congo n’est pas vendre (CNPAV)”, des réactions continuent à se manifester. La dernière en date est celle de l’ancien ambassadeur et secrétaire d’État adjoint, Herman Cohen.
“La RDC est une nation extrêmement pauvre. Elle a perdu 4 milliards de dollars à cause de contrats douteux avec un homme d’affaires israélien”, souligne-il.
Et d’ajouter, “je suggère qu’il serait peut-être temps pour la Cour pénale internationale d’intervenir dans ces activités criminelles transnationales en Afrique”.
Dans un rapport présenté à la presse ce mercredi 12 mai à Kinshasa, le collectif d’ONG de lutte contre la corruption a évalué à 3,71 milliards de dollars (près de 4 milliards USD) la perte de la RDC dans le cadre d’accords miniers et pétroliers suspects conclus avec l’homme d’affaires isaraelien.
Le Congo n’est pas à vendre révèle par ailleurs que ces milliards sont systématiquement pillés dans 6 sociétés minières où l’homme d’affaires israélien a bénéficier des royalties. Il s’agit de : Mutanda Mining, de Kamoto Copper Company, SMKK, de Metalkol, de Sodifor/Frontier et de Nessergy.
Valéry Bakutweni
