La plateforme agir pour les élections transparentes et apaisées, AETA, sort de son silence en publiant un communiqué le 11 mai 2021, pour réclamer des réformes électorales rapides. Une déclaration faite suite au retard enregistré depuis le début de l’examen à l’assemblée nationale de la loi portant organisation et fonctionnement de la CENI. Des réformes électorales visant à améliorer les scrutins de 2023.
A travers son point focal, basée à Mbuji-Mayi, cette ONG spécialisée sur les questions électorales, salue d’abord la volonté exprimée par le Chef de l’État pour organiser les élections en 2023. Mais rappelle l’importance des réformes électorales.
« Aeta tient à souligner que la réforme légale de la Ceni aura une plus-value louable, légitime et adhésive dans la mesure où des options claires et courageuses seront prises par le législateur en faveur de la véritable dépolitisation et de la citoyennisation effective de l’administration électorale. Ce, à travers le profil de ses animateurs réellement indépendants et l’importance numérique de la représentation des acteurs politiques dans les organes de la Ceni”, indique Patrcik Cibangu coordinateur de Codeci (Collectif pour le développement social, économique et culturel intégré) et point focal de AETA à Mbuji-mayi.
Toutefois, l’organisation s’interroge si rien n’est fait dans les 30 jours, qui restent à la session parlementaire, la proposition de loi sur la Ceni sous examen sera-t-elle adoptée.
Aeta manifeste également son inquiétude sur la mise en place de la nouvelle équipe du bureau de la Ceni au cours de cette session parlementaire. Une activité qui a pris beaucoup de retard, précise-t-elle.
Olivier Masini
