La ministre du Développement durable, Eve Bazaiba Masudi a reçu, le mercredi 26 mai à Kinshasa une délégation des chefs coutumiers du grand Bandundu et alliés. Selon le service de communication du ministère, cette dernière est venue lui exprimer ses préoccupations en rapport avec la gestion des terres et des forêts dans le pays.
A l’en croire, bien avant de lire leur mémorandum résumant l’ensemble de ses préoccupations, es chefs coutumiers ont intronisé Eve Bazaiba en lui remettant quelques attributs du pouvoir ancestral et coutumier.
« Il s’est agi d’une chaise de l’autorité coutumière, d’un chapeau, d’un coq, d’une paire de pigeons- symboles de porte-parole et gardienne du sol congolais, d’un couteau-pour défendre le sol congolais contre ses ennemis, d’une peau de léopard- signe d’autorité et de pouvoir, des statuettes de girafe et d’okapi, d’un tapis traditionnel, d’un pagne aux motifs ancestraux, d’une paire de babouches, d’un sac, d’un chapeau en fil de raphia, d’un chasse mouches, une statuette représentant une silhouette féminine-symbole de responsabilité », a-t-il fait savoir.
Pour ces chefs coutumiers, tous ces présents symbolisent le pouvoir de diriger et d’agir. « Eve Bazaïba a le plein pouvoir d’agir sur le sol congolais », ont-ils dit.
A cet effet, au cours de cette cérémonie qui s’est déroulée dans le hall du ministère, les seize chefs coutumiers ont fait une petite cérémonie selon les rituels ancestraux et ont demandé au numéro un de l’environnement congolais de s’investir afin de promouvoir le développement de toutes les provinces de la RDC.
Par ailleurs, les chefs coutumiers ont au nombre des préoccupations, évoqué certains dossiers en régulation au niveau de la justice. Ces derniers sollicitent d’elle notamment la dissolution de la société d’exploitation forestière Sodefor et la réhabilitation de la Forescom comme société d’État au profit du peuple congolais. Ils attendent également son intervention pour le paiement de leurs redevances par des sociétés d’exploitation forestière établies dans leurs différents territoires, comme l’exige la loi en la matière.
Pem