Tesla a publié son rapport sur les minéraux de conflit pour l’exercice financier se terminant le 31 décembre 2019. Dans le rapport, Tesla décrit ses processus pour sécuriser les minéraux utilisés dans ses produits, en veillant à ce qu’ils soient obtenus de manière humaine qui n’implique aucun travail des enfants, des humains. Trafic ou esclavage. De nombreux minéraux sont obtenus grâce aux efforts des fournisseurs de Tesla. Les minerais doivent être «sans conflit en RDC», ce qui signifie que les matériaux ne profitent pas aux «groupes armés en République démocratique du Congo, ni à aucun pays voisin».
Tesla déclare que ses minéraux de conflit sont : Columbite-tantalite (tantale), Cassitérite (étain), Or, Wolframite (tungstène) et tout dérivé de ce qui précède.
L’entreprise déclare que n’importe lequel de ses produits, qu’il s’agisse de ses véhicules électriques ou de ses produits de stockage d’énergie, pourrait contenir une partie de ces «minéraux du conflit».
Les matériaux sont considérés comme «sans conflit» tant qu’ils ne profitent à aucun des groupes armés en RDC, et Tesla demande à tous ses fournisseurs de mettre en place plusieurs processus pour s’assurer que le constructeur automobile les obtient humainement.
«Tesla exige de nos fournisseurs qu’ils établissent des politiques, des cadres de diligence raisonnable et des systèmes de gestion conformes au Guide de l’OCDE sur le devoir de diligence pour des chaînes d’approvisionnement responsables en minerais provenant de zones de conflit et à haut risque (« Guide de l’OCDE »). Tesla s’attend à ce que ses fournisseurs se tiennent informés et utilisent des fonderies et des affineurs sans conflit validés évalués par la Responsible Mineral Initiative («RMI») et des organisations similaires», peut-on lire dans le rapport consulté par Tsieleka.
Ce qu’il faut exiger
Tesla a également adopté des directives internes parmi lesquelles : Évaluation en permanence de chaîne d’approvisionnement pour faire face à tous les risques liés aux minerais de conflit, à la traite des êtres humains, à l’esclavage et au travail des enfants;
Examiner les pratiques des fournisseurs pour s’assurer de leur conformité avec la politique de Tesla; exiger de ses fournisseurs de niveau 1 la certification de leurs matériaux incorporés dans les produits Tesla sont conformes aux lois applicables relatives aux minerais de conflit, à l’esclavage, au travail des enfants et à la traite des êtres humains du ou des pays dans lesquels ils font des affaires ;
Tesla déclare dans son rapport que «En raison de sa position en aval dans la chaîne d’approvisionnement, tous les efforts visant à comprendre l’origine des matières premières dépendent fortement de la coopération avec les fournisseurs de niveau 1 et en amont. «Nous n’avons découvert à ce jour aucune preuve que l’approvisionnement de nos fournisseurs en matériaux 3TG ait contribué à des conflits ou à des violations des droits humains ».
Il répertorie cependant plusieurs zones comme «pays couverts» et déclare que «Tesla ne s’approvisionnent pas directement dans ces pays et n’a aucune relation avec des entreprises ou des individus situés à l’intérieur de leurs frontières nationales.» Les pays énumérés sont considérés comme «couverts» dans le cadre des règles américaines de divulgation des minerais de conflit.
Il s’agit du Burundi, de la République Démocratique du Congo, du Rwanda, de la Tanzanie, de l’Ouganda et de la Zambie.
L’objectif principal de Tesla est d’accélérer la transition vers l’énergie durable. Bien que le pays se concentre sur l’évolutivité et la gestion de sa demande croissante, il n’est pas disposé à couper les coins ronds et a l’intention de continuer à créer ses véhicules de manière écologique tout au long de la chaîne d’approvisionnement.
Tsieleka.com
