A travers un communiqué lu par Tsieleka ce dimanche 13 juin, la Banque Mondiale annonce avoir accordé 250 millions $ pour développer les opportunités socio-économiques, répondre aux besoins persistants des communautés vulnérables.
Et ce pour aider à améliorer l’accès aux moyens de subsistance et aux infrastructures socio-économiques dans les communautés vulnérables en RDC.
«Ce nouveau financement offre une occasion unique d’investir dans le capital humain de manière intégrée, en englobant éducation, santé et protection sociale, pour garantir le bien-être des réfugiés et des communautés d’accueil. En complément de son modèle réussi de filets sociaux, le projet tirera parti de sa réputation, de son expérience et de ses ressources pour répondre aux besoins en infrastructures sociales dans les communautés vulnérables, en augmentant l’accès aux services de santé et d’éducation, et en renforçant le dialogue politique sur l’intégration des réfugiés dans les systèmes nationaux», a fait savoir Jean-Christophe Carret, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la République démocratique du Congo, le Burundi, l’Angola et Sao-Tomé-Et-Principe.
Ce même communiqué renseigne que le financement accordé par l’Association internationale de développement (IDA) en faveur du Projet pour la Stabilisation de l’Est de la RDC pour la Paix (STEP 3) pourra apportera un soutien supplémentaire au gouvernement de la RDC afin de face aux effets combinés de la crise de la Covid-19 et d’un nouvel afflux de réfugiés.
Depuis le démarrage du projet STEP en 2014, ce principal instrument de protection sociale a démontré que la Banque Mondiale a permis de réhabiliter plus de 870 infrastructures communautaires, doté 45 000 ménages de technologies agropastorales améliorées, et permis le renforcement des capacités de près de 5 000 membres des comités locaux de développement.
Il a également offert des opportunités de travail aux personnes vulnérables en fournissant plus de 1,3 million de jours de travail temporaire.
Pem