Le Commissaire provincial de la police nationale congolaise ville de Kinshasa, Sylvano Kasongo a par un compte rendu de la réunion tenue avec le gouverneur de la ville Gentiny Ngobila le mercredi 23 juin dernier, annoncé la levée des mesures visant l’interdiction aux conducteurs des taxis et taxis-bus de transporter uniquement 50 % des places assises en vue de lutter contre la propagation de la COVID-19.
Selon le commandant de la police de la ville de Kinshasa, toutes les places assises dans les taxis et taxis-bus peuvent de nouveau être occupées par les passagers avec leurs masques.
“Les allègements que nous apportons avec le gouverneur de province, c’est que concernant le contrôle dans le transport public, tout le monde doit avoir son masque et personne ne doit être debout. Le contrôle de 50% des places assises ne sera plus appliqué. Toutes les places assises peuvent être occupées (…) Mais chaque passager doit être assis et portant son masque. Chacun doit avoir son masque”, a-t-il déclaré.
Le commandant de la police de Kinshasa a par ailleurs invité les transporteurs à n’embarquer que le nombre requis pour chaque véhicule. A l’en croire, aucune personne n’est autorisée à se mettre debout dans un véhicule.
“La police ne va plus effectuer le contrôle de pourcentage en ce qui concerne l’espace du véhicule de transport en commun. Toutes les places assises peuvent être occupées. Mais, s’il y a une personne debout, là on va interpeller le propriétaire du véhicule et la personne qui ne sera pas assise. La maladie est là, il faut prendre cela au sérieux”.
En outre, pour ce qui est des taxis-motos, la mesure reste maintenue de ne transporter qu’une seule personne ».
En rappel, par son arrêté pris le 21 juin dernier, le gouverneur Gentiny Ngobila a renforcé les mesures de lutte contre la propagation de la troisième vague de la COVID-19. Il avait notamment interdit le transport de plus de 50% de la capacité d’accueil d’un véhicule de transport en commun.
De suite de ces mesures renforcées, la ville de Kinshasa avait été presque paralysé dans le secteur de transport en commun la journée du mercredi 23 juin.
Il est noté la hausse soudaine du prix de la course ayant presque doublé contraignant ainsi beaucoup des personnes à faire des longues distances à pied.
Pem