La Lucha s’étonne de la communication contradictoire et défectueuse fournie par l’Assemblée nationale, mais aussi par certains des députés nationaux autour de 500 Jeeps Hyundai SUV Palissade octroyées aux élus du peuple.
Suite à cette cacophonie, le mouvement citoyen appelle urgemment l’Inspection Générale des Finances (IGF) à diligenter une enquête sérieuse pour déterminer l’origine des fonds et établir les responsabilités en cas de corruption ou toute autre forme d’infractions économiques. En outre, s’assurer que la procédure de passation des marchés publics a été scrupuleusement respectée.
« Ce scandale met en nu les pratiques mafieuses de corruption, d’achat de conscience, de gabegie, de gestion opaque et de répartition inéquitable des ressources publiques qui se poursuivent impunément au sein des institutions et ce, en dépit des engagements du Président de la République Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo à réprimer farouchement la corruption dans toutes ses formes », indique le communiqué du mouvement citoyen.
Et d’ajouter, « il est inconcevable que la fourniture des moyens de transport à des députés nationaux qui n’en manquent pas et qui sont parmi les catégories socioprofessionnelles les mieux payées pour un rendement médiocre soit la priorité des autorités Congolaises ».
Depuis l’annonce de l’octroi des jeeps aux parlementaires, certains députés ont déjà décliné l’offre. Malgré la communication contradictoire de l’assemblée nationale, la société Hyundai Motor Co a confirmé avoir signé un contrat avec le gouvernement congolais pour la livraison de 500 véhicules au gouvernement congolais.
Tsieleka.com
