Le ministre du budget, Aimé Boji a clôturé mardi 29 juin les travaux du séminaire d’orientation budgétaire exercice 2022. Selon le rapport général des travaux, pendant 5 jours, les experts du gouvernement et de la société civile ont étoffé le cadre budgétaire à moyen terme (CBMT) pour la période 2022-2024.
“Après le ralentissement enregistré en 2020 et en 2021 de suite de la COVID-19, les perspectives de l’économie congolaise sur la période 2022-2024 devraient se relever dans un contexte de reprise de l’économie mondiale”, indique le document validé par les experts.
En effet, pour mettre en œuvre son programme le gouvernement espère une amélioration des cours des matières premières et la bonne tenue des produits miniers ainsi que la bonne coordination des politiques budgétaire et monétaire. Ce qui porterait la croissance économique à 0,7% entre 2021 à 2022.
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“Sur la base de la production à fin décembre 2020, il est attendu au cours des trois prochaines années un relèvement de la croissance économique. Elle se situerait à 5,6% en 2022 contre 4,9% en 2021, à 6,6% en 2023 et à 6,8% en 2024, soit une moyenne annuelle de 6,3% contre 3,7% observé les trois dernières années”, révèle le cadre budgétaire à moyen terme 2022-2024.
Et de poursuivre, la contribution sectorielle devrait se situer à 2,5%, à 2,4% et à 1,8% respectivement en 2022, 2023 et 2024. Elle serait également tirée par la branche « Transports et Télécommunications » dont la contribution serait de 1,2% en 2022, de 1,4% en 2023 et de 1,7% en 2024.
Pour le fonds monétaire international, l’activité économique devrait croître de 4,8% en 2021 contre 3,3% en 2022. De son côté, la Banque mondiale estime que le PIB mondial devrait progresser de 5,6% cette année, soit 1,5 % de plus que sa précédente projection de 4%. “Cette reprise bénéficiera en priorité aux pays riches. Car, elles ont mis en place des plans de relance massifs et des campagnes de vaccination intenses, ce qui n’est pas le cas des pays pauvres”, a-t-elle souligné.
Valéry Bakutweni