La République Démocratique du Congo à vingt-six provinces (26) et non 26 pays dans un seul. Est-il encore important de rappeler qu’elle est pauvre socio-économiquement mais, riche géologiquement? En d’autre terme, les populations locales sont très pauvres, surtout celles qui vivent dans le Congo profond.
Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, président de la République, élu en 2018, amène une nouvelle vision sur l’éducation nationale en lançant la gratuité de l’enseignement de base pour soulager les parents d’une part et d’autre part pour garantir les droits à l’éducation des enfants congolais.
Mais cette initiative pas encore intégrale, obligent les parents à payer pour certaines classes, celles de la ( 3,4,5 et 6éme) actuellement nommées ( 1,2,3 et 4éme).
Pour alléger les parents, le ministère de l’enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) a opté pour la réduction de frais aux niveaux (classes) non prise en charge par la gratuité, chose qui s’applique déjà difficilement, et non appliquée dans toutes les provinces.
Pour cette année scolaire 2021, on note un sérieux désordre dans la fixation des frais de participation aux épreuves des examens d’État dans toute la République. Chaque province affiche son prix, contrairement à la vision de l’actuel ministre Tony Mwaba nommé récemment.
Dans cette ambiguïté, citons quelques unes : Kinshasa demande 85.000 CDF; Nord-Kivu 80.000 CDF; Kwilu 67.000 CDF; Kasaï-centrale 18.500 CDF, Lomami 50.000 CDF. Dans cette période pandémique où les provinces sont touchées et d’autres sont sous État de siège, l’allégement du fardeau fiscal serait la voie royale.
Sachant tout de même, que les mêmes épreuves sont prises en charge par le trésor public et par quelques partenaires au développement.
Jonas KALOMBO