Les agents de la société Transco ont déclenché depuis ce lundi 26 juillet un mouvement de grève. Ces derniers réclament plusieurs arriérés de salaires, malgré l’acquisition de 440 bus/Volvo. Pour manifester leur mécontentement, aucun véhicule n’a été mis en circulation.
Dans leurs cahier de charge, que Tsieleka a consulté, le personnel de la société publique réclament le paiement de plus de 20 mois de prime de performance représentant (50.000 Fc chaque mois par personne, soit 1 000 000 FC; de plus de 20 mois de prime de KANYAMA (15 000 FC/mois, soit 300 000 FC pour chaque classifié 07 ou catégorie équipage et technicien; dénoncent les licenciements abusifs.
Pour ces agents, la gestion du DG intérimaire est caractérisée par l’opacité de la chaine des recettes de la société et de 8 000 000 000 FC (3,9 millions $) versés au titre de subventions de l’État, l’incompétence et l’incapacité managériale, le trafic d’influence, le climat non favorable au travail pour un bon rendement etc…
“Nous n’avons pas de problèmes avec les bus, nous réclamons notre salaire. Nous n’allons pas travailler, qu’il cherche notre argent. Il y a trop de sorties d’argent, c’est pourquoi nous voulons aussi qu’on décaisse pour notre compte”, a déclaré un manifestant.
Agacés par une gestion calamiteuse, les grévistes invitent le président de la République et le ministre des transports à prendre une décision conservatoire. Sur place, la tension est vive. La garde républicaine et la police ont été déployés pour sécuriser les installations de la société, située dans la commune de Masina.
Valéry Bakwetweni