Les confessions religieuses ne sont pas parvenues à désigner un candidat commun à la présidence de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) au terme des travaux achevés mardi 27 juillet au centre interdiocésain de Kinshasa.
Les 6 confessions religieuses ayant quitté la CENCO pour au le siège du comité d’intégrité et de médiation électorale (CIME) dans la commune de Ngaliema, ont annoncé, à 23 heures, avoir terminé le travail entamé à la CENCO, « dans le respect de la charte ».
D’après plusieurs sources, c’est Denis Kadima réputé proche de Félix Tshisekedi qui a été choisi pour remplacer Corneille Nangaa à la CENI. Un candidat contesté par les églises catholiques et du christ au Congo (ECC). « Ça n’engage qu’eux », réagit Mgr Marcel Utembi.
Selon la charte des confessions religieuses il faut que le Procès Verbal de la désignation du Président de la Ceni soit établi et signé soit le Président de la plate-forme des confessions religieuses seul, soit le Président avec les chefs des confessions.
Le procès verbal ayant désigné Denis Kadima pourrait être contesté au regard du prescrit de la charte, comme ce fut le cas avec Ronsard Malonda. Le décor de la contestation électorale est déjà planté.
Valéry Bakutweni