Enrôlé dans le cadre de la mise en œuvre du programme présidentiel accéléré de lutte contre la pauvreté et les inégalités, le Fonds de Promotion de l’Industrie (Fpi) travaille sur la mise en œuvre de plusieurs projets dans la région du grand Kasaï, choisie comme zone pilote de ce programme. Parmi ces projets figurent la construction, la modernisation et ou la réhabilitation de certaines infrastructures scolaires et sanitaires ainsi que la construction d’une banque de sang à Mbuji-Mayi.
Dans un point de presse animé le lundi 26 juillet 2021 à Mbuji Mayi, la société civile du Kasaï oriental par manque suffisant d’informations sur ce processus a semblé fustiger une surfacturation imaginaire des projets et le maquillage de leurs chiffres par le Fonds de promotion de l’industrie (FPI). Dans la manœuvre de ces allégations.
Le président du cadre de concertation de la société civile, l’abbé Pierre Kabamba et le directeur provincial de la FEC, Dominique Ilunga ont fait savoir que les projets envisagés par le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour le Kasaï oriental pour un coût total de 14 millions de dollars, connaissent une surfacturation de la part du FPI.
Ces accusations fortuites n’ont pas laissé indifférent la délégation du Fonds de Promotion de l’Industrie conduite par le Directeur Adjoint aux études François Mpuila en mission à Mbuji-mayi, de réagir aux allégations faites par la société civile et la fédération des entreprises du Congo (FEC).
Au cours d’un point de presse tenu à la direction provinciale du FPI, François Mpuila, accompagné de ses collègues aux finances et à la passation des marchés publics, ont éclairé la lanterne publique sur ces allégations de la société civile et la Fec Mbuji-Mayi.
“On ne peut pas parler de surfacturation lorsqu’on n’a pas les dossiers complets sur le projet. Quand on parle de surfacturation, qui a surfacturé ? Nous, nous avons montré la responsabilité du FPI. C’est d’avoir mobilisé l’argent. On a mis la subvention à la disposition de la province et à la disposition du diocèse. Ce sont eux, sur base des coûts indicatifs des études, qui ont recruté les entreprises qui doivent construire les travaux sur terrain. Les entreprises ont amené leurs propositions et elles ont signé le contrat», a précisé François Mpuila.
Retour à l’ordre
Se sentant dans la légalité le FPI a demandé à la partie lésée de solliciter un audit pour savoir s’il y a eu facturation ou pas. Les projets à la base de la polémique sont la construction, modernisation et ou réhabilitation de certaines infrastructures scolaires et sanitaires dont la construction d’une banque de sang.
Après la réaction du FPI, le président du cadre de concertation de la société civile du Kasaï oriental l’abbé Pierre Kabamba Kantu wa Milandu est revenu sur ces propos tenus à l’endroit du fonds de promotion de l’industrie (FPI) quelques jours avant.
«On a eu quelques bribes d’informations qui nous ont induits en erreur pour arriver à nous prononcer, et d’ailleurs je retire par la même occasion les deux verbes que j’avais prononcés, maquillage des chiffres et surfacturation. Je crois que j’ai à préciser que les propos d’hier (lundi) c’est une inquiétude qui s’est exprimée mais nous n’avons rien contre le FPI ni non plus contre les actions du chef de l’État dans cette province qui est la nôtre. Donc, c’est une inquiétude que nous avions exprimée. Nous retirons nos paroles, parce que nous avons compris qu’elles ont été très fortes » a dit l’abbé Pierre Kabamba.
Après avoir exploité les dossiers relatifs aux projets du FPI auprès du diocèse de Mbuji-Mayi, l’abbé Pierre Kabamba a finalement avoué que les informations qu’il a eues avant n’étaient pas correctes. Ces vraies informations reçues auprès du Diocèse ont été partagées avec ses collègues de la société civile lors de leur rencontre tenue le mercredi 27 juillet.
Afi-du