La plateforme Agir pour des élections transparentes et apaisés, (AETA) a organisé une matinée de réflexion, ce mardi 10 août 2021 avec les acteurs électoraux dans la salle Maiko du bâtiment de la territoriale, autour des enjeux de la réforme du système électoral en cours et leur impact sur la démocratie en RDC.
Dans leur déclaration sanctionnant la fin de cette réflexion, l’aeta recommande au parlement de s’employer avec toute priorité et urgence au blocage de l’impasse observée dans le processus de désignation des animateurs de la nouvelle commission électorale nationale indépendante.
« Au regard de l’impasse actuelle dans la désignation des membres de la Ceni, principalement le membre président que l’assemblée nationale prenne ses prérogatives régaliennes en examinant la question à fond et en toute objectivité sur le plan légal et réglementaire en vue d’une solution efficace, efficiente et durable. Il s’agirait de faire une analyse croisée de différents textes ayant servis d’outils de la désignation ainsi qu’à la publication du calendrier électoral 2023 », a déclaré Jérôme Bonso, secrétaire permanent de l’Aeta, qui a lu la déclaration à la presse.
Et d’ajouter que “le processus électoral 2023 en berne depuis 2019 accumule un grave retard au regard du délai imposé par la constitution. Car, la mise en place imminente de la nouvelle commission électorale nationale indépendante, Ceni est l’étape déterminante pour la relance du processus électoral en 2023. Et l’existence d’un contexte dominé par le désordre, les contestations et divers blocages sont utilisés comme principale source de blocage du processus électoral”.
Cette réflexion sur le système électoral organisé par l’Aeta intervient après le blocage par les confessions religieuses dans la désignation du candidat Président de la Ceni.
Une bataille est engagée dans la composition de la nouvelle commission électorale nationale indépendante, Ceni. Chaque composante veut tirer la couverture de son côté afin de bien se positionner.
Olivier Masini
