La Chine a apporté son soutien à l’ordonnance prise le mois dernier par le gouvernement provincial du sud Kivu interdisant six sociétés minières chinoises opérant illégalement.
Cette décision intervient alors que le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, surveille de plus près les activités minières chinoises, réexaminant un accord de 6 milliards de dollars sur les « infrastructures minières » avec des investisseurs chinois et réévaluant la mine Tenke Fungurume de China Molybdenum.
Le directeur général du département des affaires africaines du ministère chinois des affaires étrangères, Wu Peng, a indiqué sur Twitter que les autorités des provinces chinoises du Zhejiang et du Jiangsu avaient ordonné aux six entreprises de cesser leurs activités et de quitter le Sud-Kivu « dès que possible ».
« Nous soutenons la RDC dans la répression des activités économiques illégales conformément à la loi », a tweeté Wu. Les entreprises concernées seront punies et sanctionnées par le gouvernement chinois”, a-t-il ajouté. Il n’a pas identifié les entreprises ni décrit en quoi leurs activités étaient illégales. Avant d’ajouter « Nous ne permettrons jamais aux entreprises chinoises en Afrique de violer les lois et règlements locaux« .
Il y a quelques jours, le gouverneur de la province du Sud-Kivu, Theo Kasi, a suspendu les activités des six entreprises chinoises le 20 août, ordonnant à tout le personnel local et étranger de quitter les sites.
Selon le gouverneur du sud-kivu, la suspension est intervenue après que les entreprises n’aient pas respecté la date limite d’enregistrement de leurs activités auprès des autorités.
Il s’agit des entreprises BM Global Business, Congo Blueant Minerals, Orientale Ressource Congo, Yellow Water Resources, New Continent Mineral, et Groupe Cristal.
afi du