Depuis l’année académique 2013-2014, tous les Établissements organisant la Faculté de Médecine avaient un moratoire de 3 ans pour se conformer aux normes de fonctionnement. Il était question de se doter des cliniques universitaires propres, sans parler du critère exclusif de 3 à 5 professeurs en propre.
“Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU) n’a pas pris cette décision de manière précipitée. Non seulement les Établissements étaient bien informés des critères de viabilité de leurs Facultés de Médecine, mais en plus, la décision a été précédée d’un moratoire, d’un audit organisationnel et du contrôle de viabilité de l’ESU, d’une enquête nationale ainsi que d’une enquête indépendante de l’Ordre des médecins qui ont abouti aux mêmes conclusions, présentées et validées par les Etats généraux de l’ESU”, a précisé le service de communication du Ministre de l’ESU.
Par ailleurs, les instructions académiques de tous les ministres précédents le ministre Muhindo Nzangi Butondo évoquaient tous la nécessité d’agir contre les facultés de médecine non viables. Il ne s’agit donc pas d’une nouvelle décision.
Olivier Masini