Le gouvernement de la République démocratique du Congo cherche à attirer davantage d’investissements dans ses mines, alors que la révolution verte stimule la demande de métaux utilisés dans des secteurs tels que les batteries rechargeables.
Le premier producteur mondial de cobalt et premier mineur de cuivre d’Afrique cherche à exploiter davantage ses gisements, à développer des opérations en aval et à formaliser les mines artisanales afin d’éliminer les pratiques de travail abusives, a déclaré jeudi le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde lors du Financial Times Mining Summit.
Alors que certains des plus grands exploitants miniers se lancent ou se développent dans les matières premières liées à des industries plus respectueuses de l’environnement, les juridictions à risque peuvent décourager les investissements. Le nouveau gouvernement de la RDC prévoit d’améliorer les infrastructures et de modifier la fiscalité afin d’attirer davantage d’entreprises après des années de guerre et de corruption qui ont tenu à l’écart de nombreux investisseurs occidentaux, tout en veillant à ce qu’une part suffisante de la manne minière profite à la population locale.
Néanmoins, le gouvernement examine actuellement les contrats miniers pour s’assurer qu’ils respectent les modifications apportées au code en 2018, a déclaré le Premier ministre. Les autorités sont en pourparlers avec les propriétaires chinois de la coentreprise de cuivre et de cobalt Sicomines au sujet des « ajustements » des dépenses d’infrastructure, a-t-il ajouté.