Le vice-premier ministre et ministre de l’environnement et développement durable, Eve Bazaiba, a échangé avec la délégation de l’Action Communautaire pour la lutte contre la pauvreté (ACOPA), une ONG basée dans la province du Nord-Kivu, sur la problématique de spoliation du Parc de Virunga.
« L’Acopa une structure de la société civile qui intervient dans dans la planification, la gestion, le suivi-évaluation des projets dans le secteur de l’Environnement et de développement communautaire, est venue solliciter l’implication de l’autorité gouvernementale en vue de la récupération des limites naturelles de ce patrimoine mondial de l’UNESCO et par conséquent, délocaliser certains peuples qui occupent ces espaces de manière illégale vers d’autres endroits notamment vers Masudi, Walikale et Rutshuru, a souligné Bonaventure Ndaziramiye, coordonnateur de l’ACOPA.
Et d’ajouter que son association portera plus sur la dimension sociale qui vise essentiellement la délocalisation de ces populations civiles et leur recasement vers de nouveaux sites.
S’agissant des forces négatives étrangères opérant dans le Parc, l’organisation de la société civile demande au gouvernement qui a instauré l’état de siège de s’en occuper.
Cependant, l’acopa conclu que, « ces sont des peuples originaires de cette même région mais qui se sont donnés le droit d’occuper illégalement ce Parc.Il y a également d’autres forces négatives étrangères qui sont à l’intérieur du Parc qui seront aussi frappés par ces mesures…»
Olivier Masini