Le député national André Claudel Lubaya s’en va en guerre contre la gestion des entreprises publiques par des « Clans politique ». La sortie médiatique de l’élu d’un peuple intervient au moment où des discussions sont en cours au niveau de l’union sacrée pour le partage des portefeuilles de l’Etat.
“Depuis le dialogue de San City, les entreprises publiques ont été réduites en simple butin à partager entre clans politiques au détriment de l’intérêt général et au mépris des principes universels de gouvernance d’entreprise et des bonnes pratiques en la matière », rappelle Claudel Lubaya dans un communiqué.
Et d’ajouter, « malgré les réformes réalisées dans ce domaine avec la promulgation de la loi du 7 juillet 2008, il n’y a aucune avancée. Ces entités économiques sont toutes inopérantes et partant, non compétitives. Insolvables et quasiment en faillite ».
D’après les audits menés depuis début janvier par l’inspection générale des finances, toutes les entreprises publiques sont mal gérées. Elles ont été en majorité transformée en une caisse de financement des acteurs politiques au détriment des dépenses d’investissement et de rémunérations des agents, qui accusent plus de 30 mois d’arriérés de salaire.
Pour Claudel Lubaya, l’union sacrée devrait rompre ces vieilles habitudes conformément à la vision présentée par le président de la République. « Que des politiciens en quête d’argent se contentent des postes politiques et se désengagent des entreprises publiques », a-t-il poursuivi.
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