Ayant perdu tous ses soutiens en Israël, aux Etats-Unis et à Kinshasa, l’homme d’affaires israélien Dan Gertler se retrouve désormais cerné de toutes parts. Le président congolais s’informe auprès de juristes pour entreprendre des poursuites judiciaires contre les sociétés de Gertler en activité en RDC.
L’ère Benjamin Netanyahu et Yossi Cohen finie en Israël, Gertler n’a plus les mêmes moyens. Les conseillers du président congolais Félix Tshisekedi se sentent « soulagés » par le départ de Benjamin Netanyahu, jugé « trop proche de Dan Gertler.
Ces derniers sont suspectés de tout faire pour déstabiliser le pouvoir de Félix Tshisekedi via plusieurs intermédiaires, comme le Biélorusse Alexander Zingman sans toutefois oublier, le rôle « controversé » de l’ancien patron du Mossad, Yossi Cohen.
C’est ainsi que l’annonce de l’ouverture de l’ambassade à Tel Aviv et un bureau d’expansion économique à Jérusalem que Tshisekedi avait promis lors d’une conférence de l’American Israel Public Affairs Committee (AIPAC), qui s’est déroulée en mars 2020 à Washington était resté au point mort.
Invité par l’actuel premier ministre israélien vers la fin du mois d’octobre, Félix Tshisekedi va essayer de tisser des liens solides avec le nouveau premier ministre pour faire oublier la complicité qui régnait entre Benjamin Netanyahu et Joseph Kabila.
Annoncé à l’époque où le prédécesseur de Neftali était encore au pouvoir, Félix Tshisekedi n’avait pas effectué le déplacement vers Israël dû au «Covid-19 ».
Avec cette lune de miel Félix–Neftali, le président congolais cherche à neutraliser les réseaux Gertler en Israël qui veulent « déstabiliser son pouvoir ». En retour, Neftali Bennett cherche à affaiblir son adversaire politique, Benjamin Netanyahu via Gertler. C’est pourquoi dès son arrivée au pouvoir, le nouveau premier ministre israélien a remplacé Cohen par David Barnea à la tête du Mossad.Israël compte aussi beaucoup sur Tshisekedi dans le cadre de sa présidence de l’Union africaine (UA) pour l’année 2021. L’Etat hébreux a réussi mi-juillet, et pour la première fois depuis bien longtemps, à faire accréditer son ambassadeur auprès de l’UA . Cela avait largement agacé de nombreux pays membres, notamment ceux provenant de la Southern African Development Community (SADC) et de l’Algérie.
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