Le procès Bukanga-Lonzo vient de débuter ce 25 octobre à la cour constitutionnelle. A peine ouvert, le procès qui met en cause l’ancien premier ministre Matata Ponyo, l’ancien ministre délégué aux finances Patrice Kitebi et Christo M.Grobler, responsable de la firme sud-africaine Africom est renvoyé au 8 novembre faute d’un interprète pour Grobler qui est anglophone.
L’affaire est sur le modèle de celui de Vital Kamerhe. Dans sa présentation des faits retenus contre Matata Ponyo, le procureur général près la Cour constitutionnelle a indiqué « qu’en créant ce parc dit pilote, Mr Matata a tout faussé dès le départ ». Le procureur général accuse Matata d’avoir « bafoué la loi en matière de passation des marchés optant pour la procédure de marché de gré à gré. La plupart des dépenses ont été faites en procédure d’urgence. Les montants déboursés étaient envoyés en Afrique du Sud pour le compte de la société AFRICOM choisie sans le respect de la loi en la matière », a-t-il accusé, promettant de démonter les faits au cours du procès. Le plus difficile pour la cour constitutionnelle sera de prouver que l’ancien Premier Matata Ponyo a bel et bien reçu de l’argent détourné dans cette affaire.
Selon certaines informations recoupées par Tsieleka, l’Etat pourra compter sur des connivences avérées entre des membres de famille politique de l’ancien PM et des dirigeants de la société qui avait reçu tous les fonds de l’Etat.
Tsieleka