Un nouveau projet dénommé « Kin Elanda », vient de voir le jour à Kinshasa. Ce projet développement multisectoriel et de résilience urbaine de Kinshasa, a été lancé ce jeudi 11 novembre 2021 à Binza Ozone, par le Premier Ministre Sama Lukonde. Ce projet est financé par la Banque Mondiale à hauteur de 500 millions de dollars américains. Il va permettre de résoudre notamment la question de la pénurie en eau potable dans la mégalopole Kinshasa.
« Nous sommes venu ici ce jour représenté le Président de la République au lancement du projet « Kin Elenda « . Un projet fait avec la Banque Mondiale et de grande envergure, parce qu’une fois que le projet sera terminé, toutes les trois phases, ça sera au moins pour un tiers de la desserte en eau de la ville province de Kinshasa avec une capacité de 330 mille mètres cubes. Et donc nous, on est très enthousiasmé, très heureux d’être ici ce jour pour répondre à une question sociale qui est très attendue par la population ici à Kinshasa », a souligné le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde.
Le projet Kin Elanda va durer de 2 ans, il va également renforcer la résilience de la capitale congolaise aux inondations et autres catastrophes tout en améliorant l’aménagement du territoire, les infrastructures urbaines, les services et la modernisation des établissements informels.
La Banque Mondiale a été représenté à cette activité par deux vices-présidents pour l’Afrique orientale et australe, qui sont arrivés ce jeudi à Kinshasa. Objectif principal de mission conjointe de 48 heure est de réaffirmer le soutien du groupe de la BM aux priorités stratégiques en matière de développement et social.
« Ce projet bénéficie d’un très large financement de 500 millions de USD. Qui si le projet fonctionne bien devrait être complété par deux phases suivant d’un montant équivalent. Avec cette population qui pourrait atteindre près de 30 millions de personnes en 2030, Kinshasa va être confronté à de nombreux défis, en premier lieux la fourniture des services sociaux de base et les impacts environnementaux« , a déclaré le vice-président régional de la société financière internationale.
Certains observateurs pensent que c’est mieux de tendre la main aux partenaires extérieurs qui financent certains projets avec beaucoup de condition, plutôt qu’il est nécessaire de transformer nos ressources naturelles pour financer nos propres projets.
Olivier Masini