Les Chefs d’État africains et des gouvernements du continent noir réfléchissent depuis le jeudi 2 décembre 2021 sur les stratégies de mobilisation des ressources qu’il faudra prendre pour financer les économies africaines post-covid. Le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi de la RDC est représenté à ses assises par le ministre des Finances Nicolas Kazadi.
À travers cette conférence de haute portée, qui a réuni les Chefs d’État et des gouvernements » consistait à ouvrir les échanges sur les options innovantes et durables visant à financer la trajectoire de développement du continent africain après la pandémie de la Covid 19, partager des expériences sur les possibilités de remodeler les différentes approches de financement en les adaptant au contexte actuel, étudier les voies et moyens en vue d’accroître la transparence du système financier mondial en renforçant la réglementation et la surveillance des marchés financiers sous-réglementés en réduisant les risques systémiques du secteur bancaire et des systèmes parallèles, etc », indiqué le service de communication du ministère des Finances.
L’Afrique a été gravement touchée causant une récession en 2020, après 25 ans de croissance soutenue. Il y a une forte crainte que le financement et les objectifs du programme de développement durable à l’horizon 2030 et de l’agenda 2063 de l’union africaine soient compromis. Mais toutes les voies ont convergé sur la volonté commune de travailler sérieusement pour relever les défis.
Le Fond Monétaire International (FMI) évalue les besoins de l’Afrique à hauteur de 285 milliards de dollars américains supplémentaires sur la période entre 2021 et 2025 et la Banque Africaine de Développement (BAD), quant à elle, elle estime que ces besoins supplémentaires de l’Afrique au moins à 150 milliards de dollars américains.
À en croire l’argentier congolais, en RDC, en 2021, les recettes intérieures ont accru de près de 35% comparées à 2020 et plus de 25 % comparées à 2019, grâce aux efforts de mobilisation des recettes, de lutte contre la corruption, de digitalisation des services et de renforcement de la transparence à travers le ministère des finances, sous le leadrship du président de la république Félix Tshisekedi.
Et un accent a été mis à la RDC sur la mobilisation des ressources du secteur privé afin de soutenir la croissance économique à long terme. La RDC est en train de mettre en œuvre des mécanismes de transformation structurelle et de transition énergétique pour créer un Etat prospère a rassuré le ministre des finances. Le gouvernement mène des réformes ambitieuses afin d’améliorer le climat des affaires en créant les conditions d’une croissance économique inclusive promouvant le secteur privé.
Olivier Masini