Contrats sino-congolais : les réserves minières n’ont pas été sous-évaluées [Bcpsc]

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Le service de communication du Bureau de coordination et de suivi du programme sino-congolais (BCPSC), a organisé  lundi 6 décembre un point sur les prétendues pratiques de corruption dans lesquelles des structures et certains responsables du programme sino-congolais se seraient impliqués, selon l’enquête Congo Hold-Up. 

Pour la BCPSC, les réserves minérales de la RDC n’ont pas été sous-évaluées ou sous-estimées dans les contrats sino-congolais, comme le révèle un rapport ITIE-RDC et Congo Hold-Up.

«Aujourd’hui, la BCPSC confirme que les réserves minérales n’ont pas été sous-évaluées ou sous-estimées. L’étude de faisabilité avait été approuvée par les gouvernements congolais et chinois. La question des réserves ne doit pas se poser dans la mesure où les travaux géologiques et de prospection doivent se poursuivre pour en améliorer le niveau. Les réserves présentées dans l’étude de faisabilité ne sont pas définitives. Il faut donc noter qu’aucune société minière n’a fait de prospection complète », a précisé John Omombo, chargé de communication du Bureau de coordination et de suivi du programme sino-congolais

Pour ces derniers, le Congo a intérêt à protéger la coopération économique avec la Chine, qui a « fait ses preuves ». « C’est dans le malheur que nous reconnaissons les vrais amis. La Chine a toujours été aux côtés de la RDC chaque fois que le pays est en détresse. La coopération économique avec la Chine ne date pas de l’époque du président de la République honoraire. Elle date de l’époque de Lumumba, puis de Mobutu avec des infrastructures impressionnantes dont le Stade des Martyrs et le Palais du Peuple. C’est le moment d’éveiller la conscience nationale pour que les Congolais protègent la sino-coopération. Le projet de coopération sino-congolaise reste un modèle de partenariat pour notre pays. Les Chinois sont un bon ami des Congolais », a-t-il ajouté.

Il ne faut pas s’attaquer aux Chinois

La BCPSC soutient que « La RDC doit avoir sa liberté de choisir les partenaires et le type de partenariat pour son développement. Les Chinois participent activement au développement de la RDC en construisant des infrastructures, il est hors de question d’attaquer les Chinois ».

Le Bureau de Coordination et de Suivi du Programme Sino-Congolais est un service public placé sous l’autorité du Premier Ministre, Chef du Gouvernement. Il assure le suivi de l’exécution de l’Accord de Collaboration entre la République Démocratique du Congo et le Groupement d’Affaires Chinois sur le Développement d’un Projet Minier et d’un Projet d’Infrastructures en République Démocratique du Congo signé le 22 avril 2008. Il joue le rôle d’interface, de facilitation et le suivi de l’exécution des accords. 

 Afi-du

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