Le ministre de l’économie nationale Jean-Marie Kalumba a apporté la lumière en ce qui concerne le bruit qui court à Kinshasa sur la rupture de stock de poissons chinchards importés par le gouvernement de la Namibie. Au cours de la réunion du comité de conjoncture économique présidé par Sama Lukonde, le ministre de l’économie a dissipé le malentendu et rassuré de la disponibilité de stock est garantie jusqu’à la fin du mois de janvier en cours, mais, la vente doit se faire dans le respect de la chaîne de distribution.
« Nous avons le stock et un stock important qui nous garantit jusqu’à la fin du mois de janvier. Il y a des gens de mauvaise foi, il faut le savoir. Mais le stock est là. Nous devons respecter la chaîne de distribution, importateurs, distributeurs et détaillants. Nous sommes en train de respecter ça. Ce n’est pas au Gouvernement d’aller déposer la marchandise au niveau des détaillants. Donc il y a une chaîne de distribution que nous devons respecter et c’est ce que nous sommes en train de faire », a souligné Jean-Marie Kalumba, ministre de l’économie nationale de la RDC.
Ayant opté pour la diversification de l’économie congolaise, le gouvernement congolais promet d’acheter ses propres bateaux de pêche pour mettre fin à l’indépendance alimentaire en RDC, en vue de garantir l’autosuffisance dans ce secteur.
S’agissant de prix de vente de chinchard, le ministère de l’économie, a constaté que les commerçants avaient exagéré les prix sur le marché et il fallait réguler.
En outre, les structures de prix devraient être concertées entre le gouvernement et les opérateurs économiques et la FEC. Mais les opérateurs économiques changent la structure de prix d’une manière unilatérale et ils sont à 39 éléments. C’est à dire qu’en dehors de minorer la valeur CIF qui a de l’impact sur le Trésor public. Ils ajoutent les éléments non incorporables dans la structure de prix qui touchent également le pouvoir d’achat de la population. Jean-Marie Kalumba conclut en disant que l’État perd et les consommateurs sont en train d’être volés.
Olivier Masini