L’Initiative pour la forêt d’Afrique centrale (CAFI), le groupe qui a signé l’accord avec la RDC, a confirmé qu’aucune des 500 millions de dollars n’avait encore changé de mains.
Selon Matt Williams, du groupe de réflexion sur l’énergie et le climat ECIU, ce fait montre que les promesses « doivent être tenues pour que l’argent circule, débloquant ainsi un soutien crucial pour les peuples autochtones et les communautés locales afin d’arrêter la perte de forêts et de restaurer la nature ».
Il a déclaré que le gouvernement britannique « s’est tenu debout sur la scène mondiale lors de la COP 26 et a réussi à obtenir une échelle et un éventail sans précédent d’accords sur la déforestation, plaçant la nature au cœur des négociations comme jamais auparavant ».
Peu avant la COP 26, l’administration de la RDC a également promis de suspendre tous les contrats soupçonnés d’être illégaux, dont les groupes verts congolais ont mis en évidence des dizaines.
M. Malassi a confirmé que six de ces contrats ont été suspendus. Un porte-parole du ministère des affaires étrangères a déclaré qu’ils s’étaient engagés à sauvegarder « l’une des plus importantes zones sauvages de la planète » et qu’ils « travaillaient en étroite collaboration avec le gouvernement de la RDC pour améliorer la gestion de ses forêts et lutter contre l’exploitation illégale ».
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