Un convoi de 34 camions appartenant à une société chinoise ont été interceptés dans le Haut-Katanga. Elle cherchait à exporter du cuivre et du cobalt sans être en règle avec l’Etat. Quelques jours après cette arrestation, trois institutions publiques congolaises se battent pour instruire une affaire engagée contre une entreprise chinoise.
Au total 34 camions contenant les minerais en provenance de Shanguruwe dans le territoire de kambove ont été interceptés par la police nationale congolaise sur ordre du ministère provincial de mines et hydrocarbures du haut katanga.
C’est le commissaire provinciale ai de la police nationale du Haut-Katanga, le colonel Ilunga Norbert qui a restitué les camions avec procès verbal en annexe dans les mains de l’officier du ministère public près la haute cour militaire, le général Molisho, vu qu’il y avait implication des éléments militaires.
Ce cortège de camions qui en principe devrait être gardé à la Gécamines pour raisons d’enquête, se trouve actuellement devant l’auditorat militaire. Un phénomène que la police n’arrive pas à comprendre.
Entre-temps, la police du Haut-Katanga renseigne que lors du processus d’arrestation, tous les moyens logistiques utilisés avaient les mentions de la police. Depuis l’arrestation de ces camions par le commissariat provincial de la police du Haut-Katanga, leurs responsables ne se sont jamais présentés devant les services de sécurité pour réclamer les camions.
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