Le prix des légumes a connu une hausse sur le marché à Kinshasa. Une botte d’épinards en provenance du Centre pour la commercialisation des produits agricoles et fruitiers (Cecomaf), situé dans la commune de N’djili, s’est négocie à 3.000 (trois mille) Fc contre 2.000 (deux mille) Fc précédemment, selon l’agence congolaise de presse (ACP).
D’autres légumes de grande consommation telles que le basilic communément appelé en lingala : « Lumba-lumba », les fougères connues sous le nom de : « Misili » en provenance du site rizicole de la commune de Masina se vendent à 1.000 (mille) Fc contre 500 (cinq cents) Fc ; une botte des feuilles de manioc est passée à 2.000 (deux mille) Fc contre 1.000 (mille) Fc; le gombo qui provient du site agricole de Kimwenza, dans la commune de Mont-Ngafula se sont vendent à 4.000 (quatre mille) Fc contre 3.000 (trois mille) Fc ainsi que 1.000 (mille) Fc contre 500 (cinq cents) Fc la botte.
Dans le même lot, figurent aussi les feuilles de patates douces connues en lingala sous le nom de « Matembele », se vend actuellement à 3.000 (trois mille) Fc contre 2.000 (deux mille) Fc la botte ; les feuilles d’amarantes connues en lingala et en Tshiluba sous l’appellation de « Bitekuteku » sont à 3.000 (trois mille) Fc contre 2.000 (deux mille) Fc ; les oiselles venant du site agricoles dénommé : Saio, situé dans la commune de Kasa-Vubu se vendent à 2.500 (deux mille cinq cents) Fc contre 1.500 (mille cinq cents) Fc ; le choux en provenance du territoire de Mbanza-Ngungu dans la province du kongo central est à 2.000 (deux mille) Fc contre 1.000 (mille) Fc ainsi que 1.000 (mille) Fc contre 500 (cinq cents) Fc, la botte.
Par contre, les prix de « Sampu-sampu » nom Luba et le Fumbua connu sous le nom scientifique de : « Nietum Africanum » en provenance de la province du Kongo- central, sont restés stables en gardant le prix de 500 (cinq cents) Fc et 1.000 (mille) Fc.
Les vendeuses interrogées dans différents lieux de négoce, attribuent la hausse de prix de ces produits, aux aux pluies diluviennes qui s’abattent ce dernier temps à Kinshasa, et qui emportent les plates-bandes emblavées par les cultivateurs créant ainsi la rareté sur le marché.
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