Les débats sur les prix de carburant ont été au centre des débats entre la délégation du fonds monétaire international et le gouvernement congolais, lors d’une mission effectuée en RDC du 1er au 7 mars pour discuter des récents développements économiques et financiers, des priorités des politiques économiques et des progrès des réformes structurelles.
Cette question préoccupe du haut point l’institution de Brettons Wood, d’autant plus que cela aurait des risques pour l’inflation, mais aussi causerait des perturbations sur le cadrage macroéconomique du pays.
«La hausse des prix du pétrole génère d’importantes pressions budgétaires en raison de subventions non ciblées sur les prix des carburants, ce qui réduit l’espace budgétaire pour les dépenses sociales et d’infrastructure nécessaires. L’équipe du FMI a appelé à la transparence dans la fixation des prix du carburant et à surveiller de près l’impact de la subvention sur le budget », dit le FMI dans un communiqué parvenu à la rédaction.
En janvier dernier la zone Sud de la RDC avait été frappée par la pénurie du carburant, créant ainsi de graves perturbations des transports. Une nouvelle structure des prix des produits pétroliers a été arrêté par le gouvernement. Le litre d’essence à la pompe par exemple est passé de 2 100 Fc à 2 495 Fc soit une augmentation de 385 Fc.
Dans la partie Ouest, le prix du litre d’essence est passé de 1 995 CDF à 2095, soit une augmentation de 100 CDF. Celui du gasoil a quitté 1 985 CDF pour 2085 CDF, soit 100 CDF de plus également. Enfin, le prix du pétrole passe de 1 430 CDF à 1 700 CDF, soit une augmentation de 270 CDF.
Le ministère de l’économie nationale a justifié cette hausse par l’évolution considérable des paramètres de la structure des prix des produits pétroliers. L’objectif consiste à soulager la trésorerie des sociétés pétrolières et à maintenir l’équilibre du système d’approvisionnement en carburant dans les zones sud et Est de notre pays.
Valéry Bakutweni