A l’approche des élections de 2023, des voix s’élèvent pour appeler au respect de la constitution, d’autres demandent sa révision. Face aux défis techniques et financiers, les incertitudes planent sur la tenue réelle du scrutin en décembre 2023.
Un ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), appelle au dialogue pour baliser le chemin. « Face aux défis techniques, financiers et sécuritaires sur le chemin du scrutin 2023, seul le bon sens et une table ronde pourront éviter au pays une sortie de route précipitée. Nous aimons tous la RDC », a déclaré Jean claude Masangu sur sa page Facebook.
En février, le bureau de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a présenté un plan d’action assortie de plusieurs contraintes. Quelques jours après, un budget prévisionnel d’environ 600 millions de dollars a été soumis au gouvernement pour préparer les opérations électorales. Le 15 février, le ministre des finances a déclaré que 37 millions USD ont été décaissés, depuis décembre 2021.
Quelques jours après, dans communiqué, ces chiffres du Ministre des finances sont contredits par l’observatoire de la dépense publique, qui a indiqué que le fonds décaissé depuis l’arrivée du nouveau bureau de la Ceni est de l’ordre de 104 millions de dollars. « Il est possible de tenir les élections en 2023”, a-t-elle conclu.
Valéry Bakutweni