Le Président de la chambre haute du parlement Modeste Bahati Lukwebo a procédé ce mardi 15 mars 2022 à l’ouverture de la session ordinaire de mars, une session de tous les enjeux surtout en ce qui concerne le processus électoral de 2023 et sur les finances publiques du pays.
Le speaker du Sénat est revenu sur le budget 2022 adopté en équilibre en recettes et en dépense à la chambre haute du parlement à hauteur de 20 mille milliards 730 FC équivalent de 10 milliards de dollars américains soit un taux d’accroissement de 41,8 % par rapport à la loi des finances de l’exercice 2021.
« Je voudrais à ce niveau de mon propos attirer votre attention sur le fait que l’adoption du budget ne doit plus être une simple formalité ou un rituel annuel de bonnes intentions sans impact réel sur le quotidien de nos concitoyens mais plutôt l’expression de leur attente dans leur train de vie », a déclaré Modeste Bahati à l’ouverture de cette session parlementaire.
Pour y parvenir, Modeste Bahati exhorte le gouvernement à se pencher sur les mesures fiscales déjà définies afin d’atteindre ces objectifs. Ceci pour lui permettre de réaliser l’initiative par une bonne exécution du budget 2022 pour éviter le paradoxe entre l’abondance des ressources et les mauvaises conditions de vie.
Point n’est besoin de rappeler que le gouvernement congolais n’a pas encore réussi à améliorer le social du peuple congolais.
L’histoire révèle que les autorités du pays se partagent la part du lion dans l’exécution de la loi de finances de l’année. À cela s’ajoute la corruption dans nos institutions. A la veille de la rentrée parlementaire, le député de l’opposition Ados Ndombasi de l’Écidé, a dénoncé les pratiques de corruption qui a élu domicile à l’assemblée nationale où le bureau de la chambre basse donne 1000 USD à chaque député de l’Union sacrée pour se procurer du carburant.
Olivier Masini