Le collectif des chercheurs dans la bonne gouvernance (CCBG) a dans une correspondance du 14 mars 2022 réagi aux conclusions de l’enquête réalisée par l’inspection générale des finances le 10 mars à la Sonas SA. Dans ses conclusion, l’Igf a félicité les mandataires de cette entreprise étatique. Non convaincue des conclusions du rapport de l’Igf, la CCBG demande à cette dernière de refaire l’audit et de retirer les félicitations à l’endroit des accusés mandataires de la Sonas.
« Dans le rapport final dont nous avons eu le privilège de jeter un coup d’œil au nom de la transparence, avons constaté : la non traçabilité de la plus-value de 1280 FC/1$ qui revenait de droit à cette entreprise, qui reste jusqu’à ce jour payés au taux de 850 FC. Alors que l’assurance est vendue au taux de 2030 FC (taux du jour); violation de l’article 3 du protocole d’accord », a dénoncé le collectif dans une correspondance parvenue à la rédaction.
La CCBG dénonce aussi la non prise en compte de leurs observations sur le certificat d’assurance acheté à l’hôtel de monnaie, dont la pièce coûterait 1.5$. Pourtant, le document est vendu à 10 dollars américains aux assurés, souligne-t-elle. L’Ong voudrait la traçabilité du compte intitulé « Quittance et certificat n°0200031321-01 Raw bank, mouvementé pendant la période de 2013 à 2019 et d’autres nouveaux éléments en annexe.
Depuis l’investiture du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi à la magistrature suprême en janvier 2019, les missions de l’inspection générale des finances se sont intensifiées. A cela s’ajoutent les patrouilles financières. Suite à ces audits, plusieurs mandataires ont perdu leur poste. Toutefois, les sanctions judiciaires sont toujours attendues.
Olivier Masini