Après la chambre haute, c’était le tour la chambre basse du parlement de procéder elle aussi à l’ouverture solennelle de la session ordinaire de mars qualifiée cession de tous les enjeux au pays.
Au cours de cette période, le parlement congolais va voter la loi électorale afin de décanter les contraintes annoncées par la commission nationale électorale indépendante qui planent sur le processus électoral de 2023.
Dans son discours d’ouverture, le Président de l’Assemblée Nationale Christophe Mboso a rappelé à la représentation nationale que les congolais attendent de leurs élus un agenda législatif susceptible de lever les obstacles juridiques à la tenue des élections prévues en 2023.
« Nous examinerons avec diligence les textes ayant trait aux réformes électorales en vue d’offrir au pays un processus libre, inclusif et transparent et de respecter le délai constitutionnel. Une des priorités est d’examiner et d’adapter la proposition de loi modifiant et complétant la loi n°06/006 du 9 mars 2006 telle que modifiée par la loi n°11/003 du 26 juin 2011 portant organisation des élections présidentielles, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales », a souligné le speaker de l’Assemblée Nationale.
Au mois de mars, la centrale électorale avait publié une feuille de route qui présentait des contraintes sécuritaires, financières et logistiques. Pour Mboso N’kodia Mpwanga Président de la chambre basse, l’adoption de cette loi permettra à l’Assemblée Nationale de lever une des contraintes prévues par la feuille de route du processus électoral publié par la Ceni. Il rendra au gouvernement et partenaires de faire, chacun, sa part dans le financement et accompagnement au processus électoral.
Olivier Masini